ments ultérieurs sur l’avancement et le succès d’une entreprise qui doit si puissamment concourir à la prospérité de son pays »
M. Berzélius, secrétaire perpétuel de l’Académie de Stockholm, était alors à Paris, et nous avions l’avantage de le voir fort assidu à nos séances.
M. Navier a laissé l’ancien Traité de Bélidor absolument intact ; et sa nouvelle édition ne diffère de l’ancienne que par des notes nombreuses et extrêmement étendues, lesquelles se composent d’observations critiques sur les passages défectueux et erronés, et d’additions faites à ce texte. Les commissaires se sont attachés principalement à ces dernières ; ils indiquent une démonstration élémentaire du principe des vitesses virtuelles ; diverses méthodes pratiques pour déterminer,, par approximation, les aires, les volumes et les centres de gravité ; une théorie du choc, en ayant égard à la compression qui a lieu à la rencontre de deux corps …. Dans le chapitre des frottements, M. Navier rectifie une fausse théorie du frottement des pilons, qui se trouve dans le texte, et il expose une théorie nouvelle du frottement des engrenages, fondée sur la figure qu’il convient de donner aux dents, et qu’on leur donne effectivement dans les machines bien exécutées.