de mètres, et de environ à la surface de l’eau. Il a mètres de profondeur au moins.
Depuis l’an 1810, époque à laquelle les travaux furent commencés sous la direction de M. le comte de Platen, le nombre des ouvriers employés aux travaux pendant les saisons où ils sont praticables, a varié de à mille. Les estimations de la dépense s’élèvent à 15 millions de notre monnaie, dont une partie est fournie par le gouvernement, et l’autre par des souscriptions volontaires. À la fin de 1817, plus de moitié de cette somme était dépensée, et l’on avait exécuté une quantité d’ouvrage évaluée aux trois cinquièmes de l’estimation. Il est très-probable que dans peu d’années la Suède jouira des avantages d’une navigation intérieure. Malgré le degré d’avancement de ces grands ouvrages, on ne peut se flatter encore d’avoir surmonté toutes les difficultés. Le génie, l’habileté et l’expérience sauront en triompher, à l’aide d’une persévérance éclairée et qui soit à l’épreuve de toutes les contrariétés.
Le profil joint à la carte donne tous les éclaircissements qu’on peut désirer. On regrette seulement qu’il ne se prolonge point jusqu’à l’Océan par la branche qui descend à Gothembourg.
Voici la conclusion des commissaires.
« Nous pensons que l’Académie, en témoignant à M. Berzelius l’intérêt avec lequel elle a reçu les divers renseignements qu’il a été chargé de lui donner sur les grands travaux de navigation intérieure qui s’exécutent aujourd’hui en Suède sous la direction de M. le comte de Platen, doit exprimer le désir de pouvoir désormais compter au nombre des communications dont il est accoutumé à l’enrichir, des renseigne-
