Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 4.djvu/52

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

la Baltique. La première, assez près de son origine, est traversée par des blocs de granit qui y produisent une espèce de cataracte qu’il s’agissait de franchir. Après divers travaux entrepris et interrompus à diverses époques, on a pris le parti d’ouvrir un canal latéral sur la gauche de la rivière de Gotha, et d’en racheter la chute par écluses de de largeur, et de mètres de long.

La carte communiquée à l’Académie ne s’étend que depuis le lac Wener jusqu’à la Baltique, et ne comprend que la seconde branche du canal à ouvrir entre les deux mers.

Le bief de partage qui a été creusé dans la chaine granitique, dont il a été parlé plus haut, est élevé de au-dessus de la mer Baltique ; l’élévation du bassin de Naurouse, point de partage de notre canal du midi, au-dessus de la Méditerranée, est de c’est-à-dire un peu plus que double.

Le bief de partage a milles suédois de longueur ; on en descend à l’ouest dans le lac Wener, au moyen de écluses qui rachètent une pente de mètres environ. On passe à l’est du bief dans le lac Weter par une écluse de de chute. Du lac Weter on passe dans le lac de Boven, et de celui-ci dans le Roxen au moyen d’un canal creusé parallèlement à la rivière de Motala. Enfin, après avoir franchi le seuil qui sépare le lac de Roxen de l’étang d’Asplangen, on débouche par un canal à l’extrémité occidentale d’une baie de la mer Baltique, qui s’enfonce dans les terres de plus de milles. Les mètres de pente depuis le point de partage sont rachetés par écluses figurées sur la carte. La longueur totale du canal, en y comprenant la traversée des lacs, est d’environ lieues de au degré ; la largeur au fond est