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10. Lorsque ne divise pas l’équation indéterminée

n’a qu’une seule racine ou solution entière, qui est l’unité ; et toutes les autres sont impossibles ou irrationnelles. Mais la formule des racines mes de l’unité n’en est pas moins encore l’expression analytique de ces racines même impossibles. Car, quelles que soient ces racines, leur nature serait de satisfaire à l’équation or, il résulte de cette hypothèse même, qu’elles jouissent également de la propriété de pouvoir être représentées par les puissances suecessives d’une seule et de donner, aux multiples près du nombre leurs puissances mes égales à l’unité, et leur somme totale égale à Si donc vous imaginez qu’on les cherche comme dans le premier cas, en les représentant par les puissances successives d’une seule,

etc.,

vous pourrez les mettre exactement sous la même forme, et, y supprimant par-tout les multiples de les réduire à l’expression des racines mes de l’unité. Ainsi la formule sera toujours l’expression analytique des racines entières ou irrationnelles de l’équation quel que soit le nombre premier auquel on vondrait actuellement rapporter cette équation.

Et, par exemple, qui exprime une des racines cubiques imaginaires de l’unité, est toujours l’expression de l’un des deux nombres entiers ou irrationnels, autres