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intégrales a une valeur finie et déterminée que l’on peut réduire en nombres. Souvent même il sera aisé de la transformer en une série très-convergente dont les termes suivent une loi connue ; en sorte que l’on peut immédiatement prolonger cette série autant qu’on voudra. C’est ce qui arrivera, par exemple, si l’on considère une des équations à trois termes, que l’on ne sait pas résoudre dans le cas où toutes les racines sont imaginaires.

Sur une nouvelle propriété physique qu’acquièrent les lames de verre, quand elles exécutent des vibrations longitudinales ; par M. Biot. (17 janv. 1820.)

M. Savart, qui a présenté à l’Académie des recherches si intéressantes sur les vibrations des corps élastiques, ayant communiqué dernièrement plusieurs expériences nouvelles qu’il avait faites avec une bande de glace d’environ deux mètres, et ayant représenté les vibrations de cette lame comme aussi remarquables par leur étendue que par la facilité avec laquelle elles s’excitent, M. Biot pensa qu’il serait curieux d’observer si un pareil état de mouvement intestin ne déterminerait pas entre les particules du verre des relations de position qui les rendraient capables d’agir sur la lumière polarisée, à la manière des corps dont la structure, sans être complètement régulière, a cependant quelque condition de dépendance mutuelle entre ses diverses parties ; par exemple, comme le sont les masses de verre que l’on comprime, et celles que l’on a fortement chauffées et ensuite refroidies rapidement. Il y avait même ici une particularité qui rendait la réussite de l’experience plus piquante, mais aussi moins pro-