Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 4.djvu/30

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

que présente le porte-voix. Il enseigne à déterminer par experience le lieu de chaque noeud de vibrations, et reconnaître si l’experience s’accorde en ce point avec la théorie. Il exprime le désir qu’une expérience ingénieuse de Daniel Bernouilli soit répétée sur des tuyaux remplis de différents gaz ; ce serait le seul moyen exact de connaître la vitesse du son dans ces fluides, laquelle s’obtiendrait en mesurant l’intervalle compris entre deux noeuds de vibrations consécutifs, et en le divisant par la durée d’une demi-vibration, conclue du ton rendu par le tuyau. En la comparant ensuite à son expression analytique donnée par la théorie du son, on déterminerait, comme il vient de le faire pour l’air atmosphérique, l’augmentation de température produite par la compression des différents gaz ; on pourrait même, en répétant l’experience à différents degrés du thermomètre, reconnaître si la température primitive de chaque fluide influe sur la quantité de chaleur développée par la compression. On conçoit que, dans un sujet qui exige toutes les ressources et les développements de la plus savante analyse, nous sommes contraints, de nous restreindre à ce que peut exprimer le langage ordinaire.

Le troisième paragraphe traite du mouvement d’un fluide élastique contenu dans un tuyau composé de plusieurs cylindres ; le quatrième traite du mouvement de différents fluides élastiques contenus dans un même tube cylindrique.

Les formules relatives à la comparaison des vitesses du fluide parallèles à la longueur du tube, trouvant une application importante dans la théorie qui attribue la lumière aux vibrations d’un fluide permanent répandu dans tout l’espace, et contenu même dans l’intérieur des corps, où sa densité