simples triangles, ce qui n’est pas d’une grande importance.
Nous trouvons plus loin que l’auteur le plus ancien qui nous ait tracé des analemmes est un Diodore, duquel, sans Proclus, nous n’aurions jamais entendu parler.
Proclus attribue à Hipparque la première idée des parallaxes ; nous savions du moins qu’il était le plus ancien auteur qui eût donné des méthodes trigonométriques pour calculer, non-seulement les parallaxes de hauteur, mais celles de longitude et de latitude, et qui fut en possession d’une théorie des éclipses de lune et de soleil.
En citant plusieurs fois Aristarque de Samos, Proclus ne parait connaitre que le traité des grandeurs et des distances, qui nous a été conservé ; il ne dit mot d’un autre ouvrage dans lequel, au rapport d’Archimède, il aurait combattu les astrologues, qui plaçaient la terre immobile au centre du monde. Remarquons en passant, qu’Archimède ne nomme que des astrologues. Le nom d’astronome était alors totalement inconnu, ou d’un usage extrêmement rare ; nous ne le croyons pas plus ancien que quelques écrits de Platon.
En deux endroits différents, Proclus parle des éclipses annulaires, qui étaient impossibles dans la théorie de Ptolémée, puisqu’il supposait le diamètre du soleil constant et égal an diamètre apogée de la lune. Dans cette supposition, continue Proclus, le péripatéticien Sosigène se serait trompé quand il nous dit que dans les éclipses où le soleil est périgée, son disque n’est pas entièrement couvert par celui de la lune, mais qu’on en voit les bords qui dépassent de tout côté ceux de la lune. Nous avons remarqué ailleurs que de tous les auteurs grecs Cléomède, qui vivait sous Auguste, Proclus, qui vivait au cinquième siècle de notre ère, sont les seuls que