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Castor et Pollux. (Voyez Plutarque, de l’Amour fraternel.) Le signe qui désigne le capricorne, est la figure que présentent les sept étoiles de la tête, jointes entre elles par de simples lignes droites. Les autres origines qu’il indique sont toutes connues, à la réserve de trois, qui peuvent paraitre un peu douteuses.

Si les Poissons et l’Épi sont aux équinoxes, Pollux et la croupe du sagittaire seront aux solstices. Ces solstices sont ainsi indiqués dans le planisphère de Dendéra, où l’on voit que la tête de Pollux est le signe le plus voisin du pole boréal de l’équateur, et le sagittaire le signe le plus éloigné de ce même pôle. Car M. de Paravey insiste fortement sur ce que le planisphère de Dendéra, étant situé dans un temple exactement orienté et dans une salle également orientée, a dû être orienté lui-même et construit sur l’axe nord et sud que forment naturellement dans nos planisphères les colures des solstices : d’où il suit que l’axe même de la salle où se trouve ce planisphère détermine le lieu du solstice. Les diagonales du parallélogramme feront avec cet axe des angles d’environ 450, et marqueront les commencements des saisons. Or on sait qu’anciennement les équinoxes étaient au milieu du printemps et de l’automne, et les solstices au milieu de l’été et de l’hiver. Ces diagonales passeront par le milieu du Taureau, du Lion, du Scorpion et du Verseau ; les deux axes par le milieu du Bélier, du Cancer, de la Balance et du Capricorne. L’équivoque vient de ce que quelques auteurs prennent ces commencements de saisons pour des équinoxes et des solstices, et réciproquement.

Suivant l’auteur, le grand zodiaque rectangulaire du portique de Dendera présente des femmes toutes semblables