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les autres, sortent de contact dans des états différents ; mais les phénomènes décrits par M. Becquerel semblent, par leur intensité, et par plusieurs particularités qui les accompagnent, être d’une autre espèce. Le rapporteur en cite des exemples qu’il serait trop long de rapporter ici.

M. Becquerel a cru reconnaître que la dilatation subite de certains corps développait aussi une électricité, mais ses expériences à cet égard ont besoin d’être répétées avec des précautions nouvelles, et liées à des moyens de mesure délicats et précis. Ces réflexions, et celles que la lecture du Mémoire fait naitre dans l’esprit du physicien attentif, prouvent sans doute que le développement des principes électriques est encore un phénomène très-obscur ; mais elles font en même temps sentir que l’examen de ce phénomène offre un des plus beaux sujets de recherches que les observateurs puissent se proposer.

« Sous ce point de vue, ajoutent les commissaires, nous croyons que l’Académie doit accueillir avec intérêt les faits nouveaux que lui a présentés M. Becquerel, et l’engager à en suivre la trace avec la même persévérance qu’il a montrée dans le travail dont nous venons de rendre compte à l’Académie. Nous pensons enfin que son Mémoire mérite d’être inséré dans le Recueil des Savants étrangers. »


Mémoire de M. De Paravey sur les sphères antiques. Commissaires : MM. Cuvier, Prony, Burckhard, Ampère, Fourier. et Delambre, rapporteur. (5 février 1821.)

Ce rapport étant fort long, et quelques opinions du rapporteur avant été contestées par l’un des commissaires,