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pendant qu’il était chargé de l’enseigner à l’école polytechnique. Ces dessins réduits composent le recueil de planches qu’il a présentées en dernier lieu, et dont l’exécution est remarquable par son élégance. Le plan du discours qui doit en donner l’explication est développé dans une notice contenant l’histoire de la science, et où M. Hachette rappelle ses remarques sur la théorie des surfaces réglées (ou gauches) qui l’a conduit à un procédé pour mener, par des considérations géométriques, des tangentes à une courbe quelconque dans l’espace, procédé sur lequel MM. Le Gendre et Arago ont fait un rapport favorable. L’auteur vient encore de le simplifier en substituant aux surfaces réglées en général des surfaces cylindriques. Nous pensons donc que le projet conçu par M. Hachette de developper les applications de la géométrie descriptive et la construction des épures mérite l’approbation de l’Académie, qui doit l’inviter à en poursuivre l’exécution.


Théorie de l’audition, par M. Morel, capitaine au corps royal du génie, et sous-inspecteur à l’école polytechnique. Commissaires : MM. Prony, Fourier, et Lacepède, rapporteur. (18 septembre 1820.)

Dans la première partie, l’auteur expose la manière dont il considère l’organisation de l’oreille. La seconde concerne l’audition, et la troisième présente la théorie musicale. Les trois membranes, que renferme l’oreille, frémissent ou vibrent lorsqu’un son formé extérieurement agit sur ces organes, et cette faculté vibratoire est pour M. Morel le principe physique de l’audition. Elles sont tendues à divers degrés : cette