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à s’occuper des moyens de rendre son instrument plus simple et moins dispendieux.


Moyen proposé par M. Pottié, de Bordeaux, pour relever les navires coulés bas, soit à la mer, soit dans les ports ou les cours d’eau. Commissaires : MM. Girard, et Dupin, rapporteur, ( 29 mai 1820.)

Le port de Bordeaux, dans la longueur d’une lieue qu’embrasse son étendue, contient quatorze bâtiments submergés dont la plupart se trouvent placés dans la situation la plus désavantageuse à la navigation. Pour retirer les navires submergés M. P. fait usage d’une très-grosse vrille, terminée par une pointe, ayant la forme du bout d’un glaive à deux tranchants. Enfoncée seulement à moitié dans le flanc d’un navire, elle peut sans être arrachée du bois, soulever un poids de kilogrammes ; enfoncée autant que possible elle en soulèverait un de Après la description des moyens subsidiaires qui mettront en jeu la machine et quelques remarques sur les effets qu’on en peut espérer, les commissaires déclarent que les moyens proposés par M. P. méritent d’être connus. En conséquence ils proposent à l’Académie d’accorder ses encouragements à l’auteur, en l’engageant à continuer de s’occuper du sujet auquel il travaille depuis long-temps et à rendre ses procédés utiles pour la pratique