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Pour calculer l’accroissement de la rotation l’auteur cherche à déterminer la loi de diminution de la chaleur du centre à la surface, ce qui ne peut se faire sans calcul et sans hypothèse. Il nous suffira de dire qu’en satisfaisant aux conditions et aux phénomènes, on arrive successivement à ces deux résultats que la durée du jour n’a pas diminué de depuis Hipparque, et de en mille ans ; au reste, l’auteur est fort éloigné de croire que les suppositions qu’il a faites soient dans la nature. Voyez l’ouvrage cité, pages 248 et 257.

Sur la densité moyenne de la terre, par le même, ibid. p. 328.

« Un des points les plus curieux de la géologie est le гарport de la moyenne densité du sphéroïde terrestre à celle d’une substance connue. Newton eut la première idée de ce rapport qu’il avait estimé d’une manière singulièrement approchée. Son raisonnement était que si la terre était moins dense que l’eau, elle en sortirait par sa légèreté, les matières les plus denses se portant naturellement vers le centre quand la masse est fluide ; et de l’accroissement de densité vers le centre il avait conclu que la masse entière de la terre est cinq ou six fois plus dense que si elle était formée d’eau.

Par les expériences du pendule à Quito, on trouve cinq fois environ ; les déviations du fil à plomb ont donné un résultat peu différent. Mais l’ignorance où l’on est de la constitution intérieure des montagnes du Pérou, la certitude que l’on a qu’elles sont volcaniques, jointe à l’incertitude des observations, ne permettent pas de prononcer sur la vraie densité spécifique de la terre. Celles de Maskelyne en Écosse étaient beaucoup plus sures à raison de l’excellence du secteur ; le docteur Hutton, dans un travail couronné par la société royale de Londres, a trouvé que la densité de la