Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 4.djvu/159

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

taïque. Ainsi un barreau d’acier ayant été place dans un tube de verre scellé, pour éviter qu’on ne supposât que la décharge électrique pouvait, durant l’expérience, l’atteindre en partie, on enroula un fil de cuivre autour du tube ; or les étincelles électriques qu’on faisait passer le long de cette hélice communiquaient une forte vertu magnétique au barreau ; les pôles nord et sud se formaient à l’une ou à l’autre des extrémités, suivant le sens du courant et celui des spires ; on produisit, par une même étincelle, autant de points conséquents qu’on changeait de fois, sur la longueur du fil, le sens de la spirale, etc., etc.

M. Arago fit encore part à l’Académie des résultats qu’il avait obtenus sur l’intensité des charges magnétiques communiquées à des aiguilles d’acier de même longueur, de même poids et de même grosseur, qui avaient été placées dans l’intérieur d’une hélice de deux décimètres de diamètre, et plus ou moins loin de la surface ; mais nous attendrons, pour rendre compte de ces expériences, que l’auteur les ait complétées. Et comme plusieurs physiciens étrangers se sont aussi occupés des aimantations produites à distance par l’action de l’électricité ordinaire, il nous a paru convenable de faire remarquer que les résultats annoncés à l’Académie, dans sa séance du 6 novembre 1820, en présence d’un nombre considérable de savants qui ne sont point membres de l’Institut, ont été insérés, par extrait, dans le Moniteur du vendredi, 19 novembre suivant.

Le 24 juillet 1820, M. de Humboldt avait présenté à l’Académie une nouvelle carte du rio grande de la Madeleine.

Le même jour, M. Biot avait lu un Mémoire sur les propriétés