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de m. périer.

On avait reconnu qu’il y avait beaucoup d’économie à épuiser les eaux des mines avec des machines à vapeur ; l’auteur en conclut qu’on doit trouver le même avantage à monter le charbon par le même moyen. Il ne se propose pas de décrire une machine connue depuis long-temps ; il se borne à indiquer les changements qu’il a fallu apporter à la forme ordinaire pour adapter la machine à ce nouvel emploi. Le balancier s’y trouve remplacé par deux roues d’engrenage, qui conduisent la tringle du piston suivant une direction perpendiculaire. Ce changement réduit le volume de la machine, la rend plus transportable, plus facile à démonter et remonter, lorsqu’on abandonne un puits d’extraction, pour la placer sur un autre.

Cette machine était destinée pour l’exploitation des mines de Litry, département du Calvados. Elle était alors montée dans les ateliers de Chaillot pour en faire l’expérience ; nous en verrons plus loin la réussite.

Les recueils de l’Académie ne nous fournissant aucun autre renseignement, nous avions d’abord consulté la Connaissance des temps, pour savoir à quelle époque le nom de M. Périer avait été inscrit sur la liste des académiciens. Mais nous avons depuis retrouvé une lettre de M. Amelot à M. de Saron, président de l’Académie, du 30 mars 1783, onze jours après le rapport fait à l’Académie sur la pompe de Chaillot.

Après la confirmation donnée par le roi à deux choix faits suivant les formes ordinaires, le ministre ajoute que S. M.  a également jugé à propos de nommer M. Périer à une place d’adjoint surnuméraire dans la même classe, c’est-à-dire dans la section de mécanique.