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jusqu’à il en résultera

et, d’après un théorême connu sur la transformation des fonctions[1], le second membre de cette équation coïncide avec celui de l’équation (11) ; par conséquent, la valeur particulière de que nous avons choisie, satisfait effectivement à cette équation. Cela étant, nous aurons la valeur la plus générale de cette quantité, ou l’intégrale complète de l’équation (11), en ajoutant à cette valeur particulière une quantité de la forme :

et désignant des fonctions arbitraires.

Il suit de là, que la connaissance des valeurs de et qui répondent à ne suffit pas à la détermination complète des fonctions et mais il n’en résulte aucune indétermination dans l’expression générale de car on peut prouver que les fonctions arbitraires et qui entreront dans les valeurs de et se détruisent toujours dans l’intégrale complète de l’équation (10).

En effet, relativement à la fonction par exemple, nous aurons

  1. Mémoires de l’Académie, année 1816, pag. 87.