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rigées du no 10, et je les ai retranchées des heures correspondantes des troisièmes jours qui suivent ces syzigies. J’ai fait une somme de toutes ces différences, et je l’ai divisée par car il y a douze syzigies, et chaque syzigie produit trois retards journaliers relatifs aux basses mers, et trois semblables retards relatifs aux hautes mers. J’ai trouvé ainsi pour les retards journaliers des marées syzigies périgées. Un calcul semblable fait sur les marées syzigies apogées du même numéro, m’a donné pour le retard journalier correspondant des mèmes marées. On voit donc que ce retard augmente et diminue avec la parallaxe lunaire. Le demi-diamètre moyen apparent de la lune était dans les syzigies périgées, et dans les syzigies apogées. Ainsi l’accroissement du retard journalier dû à une minute d’accroissement dans le demi-diamètre lunaire apparent a été Les observations anciennes m’avaient donné pour cet accroissement ; mais elles se rapportaient à des syzigies, tant équinoxiales que solsticiales. Il faut donc, pour ramener l’accroissement observé à l’accroissement moyen, moyen, le diviser par le quarré du cosinus de l’inclinaison de l’orbe lunaire à l’équateur dans les observations précédentes ; ce qui donne pour cet accroissement. En le fixant par un milieu à on sera fort près de la vérité.

Je trouve dans les syzigies apogées précédentes,

En ayant égard aux arguments de la variation, de l’évection, et à l’équation du centre, je trouve