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À cette heure, la marée solaire est à son maximum, comme dans le maximum des hautes mers syzigies : les deux heures du maximum des basses mers quadratures, et du maximum des hautes mers syzigies doivent donc être égales ; ce qui donne

d’où l’on tire

Les hauteurs des marées nous ont donné, dans le no 7, La différence me paraît trop considérable pour être attribuée aux seules erreurs des observations ; elle indique une anticipation dans l’heure des marées quadratures, relativement à celle des marées syzigies. En supposant cette anticipation de les deux valeurs de déduites des heures et des hauteurs des marées, seraient, à-fort-peu-près, les mêmes. Les marées anciennes m’avaient donné cette anticipation, égale à dans le no 39 du liv. IV de la Mécanique céleste. Je l’attribuais aux légers écarts de la supposition, que les deux flux partiels solaire et lunaire se superposent l’un à l’autre, comme ils se disposeraient séparément sur la surface du niveau de la mer. Je ne vois encore maintenant aucune autre cause de cette anticipation.

XIV. Je vais maintenant comparer les résultats précédents, à la théorie. Pour cela, je reprends l’expression de la hauteur des marées, que j’ai donnée dans le no 8 :