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en faisant

Les constantes et dépendent de l’intensité du flux aux embouchures des canaux, de la longueur et de la figure de ces canaux. Cependant, toutes choses égales d’ailleurs, et et par conséquent sont proportionnels à la masse de l’astre attirant : car, en doublant cette masse, on ne fait que réunir les deux flux partiels que produit chacune de ses moitiés. et relatifs à chacun de ces flux ont également lieu pour le flux total ; ils ne varient donc d’un astre à un autre, qu’à raison de la différence des mouvements propres de ces astres. Ces mouvements étant supposés fort petits par rapport au mouvement de rotation de la terre, il est naturel de faire et étant les temps que les flux respectifs emploient à se transmettre des embouchures, au port ; et de supposer, comme nous l’avons fait, l’accroissement de l’action de l’astre, dù aux circonstances locales, proportionnel à Mais on voit que cela n’est pas rigoureux, en admettant même le principe de la coexistence des oscillations très-petites, principe qui, vu la grandeur des oscillations de la mer dans le port de Brest, ne leur est pas exactement applicable. Mais il résulte de la précision avec laquelle les formules précédentes représentent les observations, que ces causes d’erreur sont peu considérables.