Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 3.djvu/310

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

des marées des deux jours qui suivent la syzigie ; et l’on voit, par ce qui précède, que cette somme est sensiblement plus petite que dans les observations périgées où la diminution des hauteurs des marées, à partir du maximum, est très-rapide et beaucoup plus grande que dans les observations apogées. Il faut donc augmenter la différence des marées syzigies apogées et périgées, donnée dans le no cité ; et, d’après les résultats précédents, cette augmentation est Alors on a, par le no cité,

ce qui donne, pour une valeur positive ; et ce qui indique, par conséquent, un accroissement dans l’action lunaire, dû aux circonstances locales. Mais toutes ces observations apogées et périgées sont trop peu nombreuses pour déterminer la valeur de il vaut beaucoup mieux employer, pour cet objet, les observations des équinoxes et des solstices. Peut-être aussi n’est-il pas très-exact de supposer, comme nous le faisons, que l’accroissement de l’action d’un astre, dû aux circonstances locales, est proportionnel au mouvement de l’astre dans son orbite.

Nous allons maintenant comparer à la théorie, la loi de diminution des marées, à mesure qu’elles s’éloignent de leur maximum dans l’apogée et dans le périgée de la lune. Considérons d’abord l’apogée. Cette diminution est composée de deux parties ; la première est égale, par ce qui précède, à

étant le mouvement réel de la lune dans l’intervalle d’une