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138 ICHTHYOLOGIE ANALYTIQUE.

à la lèvre antérieure ; appareils électriques dont on voit la disposition à travers la peau.

Nous avons présenté, dans l’analyse de l’ouvrage de MM. Millier et Heiile, la distinction des cimi sous-genres, et d’après un mémoire particulier de mon fils, A. Duméril, inséré, en 1852, dans la Rei’iiizoologiijiie pour le mois de mai.

IV. MYLIOBATES, Myliobalus (Duméiil), ei Mourincs ; de (iûX/), une meule, et

de BaTuç, Raie.

Caractères. Semblables aui Raies, mais la tète libre ou non engagée entre les pleuropes, qui sont plus étendus en travers qu’en longueur ; les mâchoires garnies de dents larges, plates, jointes entre elles comme les pavés d’un carrelage, dont la forme et la disposition varient suivant les espèces. Queue très-longue, en forme de fouet, armée d’un ou plusieurs rayons épineux, roides et dentelés comme les dards d’une (lèche à laquelle on les adapte dans le pays où on les pêche.

Ce genre a été subdivisé en trois autres par MM. Millier et Henle. On trouvera, dans l’analyse ipie nous donnons de leur ouvrage, les caractères essentiels et l’indication des figures.

V. CÉPHALOPTÈRE, Cephalopterus (Duméril) ; de xt’faX^i, tète, capiu, et de

TTTepôv, nageoire, pinna.

Caractères. Corps épais, mais déprimé, à lète tronquée en avant ; les pleuropes prolongés en forme de cornes qui simulent des oreilles ; yeux latéraux ; les dents menues, finement denticulées ; les aspiracules en dessus, éloignés des yeui ; queue longue, souvent armée d’une longue épine et d’une épiptère à la base.

Nous renvoyons à l’analyse de l’ouvrage de MM. Millier et Henle l’indication des autres particularités des huit espèces rapportées à deux sous-genres.

VI. RHINE, Rhina (Bloch, Schneider, p. 352, /)/. 72) ; de ^’iv, ^îvo ?, nez, misii.s.

Caractères. Corps gros, très-allongé, dont la queue est, par sa base, confondue avec le tronc ; la tète arrondie ; les pleuropes faisant suite aux bords de la tète, mais échancrés en cercle derrière ; les catopes très-éloignés et réunis enire eux à leur base ; deux épiptères ou mesures échancrées en ari’ière ; l’uroplère fourchue.

Deux espèces citées par Schneider ; mais MM. Mùller et Henle n’en ont inscrit qu’une seule dans ce genre.