Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 22.djvu/836

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Supposons maintenant que le système de molécules donné soit homogène. Alors, dans les seconds membres des formules (4) et (5), développés suivant les puissances ascendantes et entières des lettres caractéristiques les coefficients que renfermeront les divers termes pourront devenir indépendants des coordonnées et se réduire ainsi à des quantités constantes. C'est ce qui arrivera en particulier si les divers atomes ou points matériels, étant doués de masses égales, coïncident avec les nœuds d’un système réticulaire, c’est-à-dire avec les points d’intersection de trois systèmes de plans équidistants et parallèles à trois plans fixes. D'ailleurs lorsque, dans les développements de et de les coefficients des divers termes se réduiront à des constantes, les seconds membres des formules (1), c’està-dire, les valeurs des quantités représentées par dans les équations(1) du paragraphe précédent, se réduiront à des fonctions linéaires de qui seront en même temps fonctions explicites, non pas des coordonnées mais seulement des lettres symboliques

D'autre part, lorsque, dans les équations (1) du paragraphe 5, les seconds membres se réduisent à des fonctions linéaires de qui sont en même temps fonctions symboliques de ces équations ne peuvent, quand les coefficients demeurent constants, devenir isotropes sans coïncider avec les formules

(6)

la valeur de étant

(7)