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parallèlement aux axes coordonnés, seront déterminés par trois équations de la forme

(1)

étant des fonctions linéaires homogènes des inconnues et des dérivées de divers ordres de différentiés par rapport à Ajoutons que, si le premier système est à l’état d’isolement, les coefficients des inconnues et de leurs dérivées pourront se réduire à des quantités constantes c’est-à-dire indépendantes de et que, dans le cas contraire, pour obtenir des valeurs très-approchées des inconnues, il suffira souvent d’intégrer, à la place des équations (1), d’autres équations linéaires qui seront de même forme, et à coefficients constants.

Cela posé, concevons que les quantités se réduisent effectivement à des fonctions linéaires de qui soient en même temps des fonctions symboliques entières de les divers coefficients étant des quantités constantes, c’est-à-dire indépendantes de Pour déterminer les formes particulières que pourront prendre les fonctions quand les équations (I) deviendront isotropes, on devra commencer par substituer aux trois formules (1) une équation unique, qui détermine, non plus les dérivées secondes

des déplacements de l’atome mesurés parallèlement aux axes des mais la dérivée seconde

d’un déplacement ȣ mesuré parallèlement à une direction quelconque. En supposant que cette direction soit celle d’un rayon vecteur, équivalant à l’unité de longueur, et mené de