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désignant des constantes, dont chacune pourra être en partie réelle, en partie imaginaire. En conséquence, on pourra supposer

(2)

étant des quantités réelles, et une racine carrée de Soient maintenant des constantes réelles, choisies de manière à vérifier simultanément les deux conditions

(3)

on aura encore

(4)

Or, de cette deuxième formule, jointe aux équations (1), on tirera

(5)

par conséquent

(6)

et l’on conclura de la formule (5) que chaque molécule d’éther décrit une courbe plane, dont le plan est perpendiculaire à la droite, représentée par l’équation

(7)

D'autre part, l’exponentielle qui caractérise le mouvement simple, représenté symboliquement par les équations (1), se décompose, en vertu des formules (3), en deux facteurs, dont l’un est le module du mouvement simple, tandis que l’autre, se