boliques les trois variables imaginaires, dont les déplacements effectifs sont les parties réelles. Enfin, j’ai observé que l’exponentielle variable à laquelle les déplacements symboliques sont proportionnas, est le produit d’un facteur réel par une exponentielle trigonométrique; et ce facteur réel, et l’argument de l’exponentielle trigonométrique, sont ce que j’ai appelé le module et l’argument du mouvement simple. Cela posé, il- est facile de reconnaître que tout mouvement simple d’un système de molécules est un mouvement par ondes planes, les diverses molécules se mouvant dans des plans qui sont parallèles entre eux, sans être nécessairement parallèles aux plans des ondes. Un mouvement simple est durable et persistant, lorsque son module est indépendant du temps, et alors chaque molécule décrit une ellipse qui peut se réduire à un cercle ou à une portion de droite. Un tel mouvement se propagera sans s’éteindre, et les ellipses décrites seront toutes parallèles les unes aux autres, si le module se réduit constamment à l’unité. Mais, si le module ne se réduit à l’unité que pour les points situés dans un certain plan, alors l’amplitude d’une vibration moléculaire, c’est-à-dire, le grand axe de l’ellipse décrite par une molécule, décroîtra en progression géométrique, tandis que la distance de la molécule au plan dont il s’agit croîtra en progression arithmétique.
Dans la théorie de la lumière, à un mouvement simple, durable et persistant du fluide éthéré, correspond ce qu'on nomme un rayon lumineux simple. La direction du rayon est celle dans laquelle le mouvement se transmet à travers une très-petite ouverture faite dans un écran. Le rayon luimême est représenté à chaque instant par la courbe que