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versales, c’est-à-dire, comprises dans les plans des ondes, ou: non-transversales[1]. Alors aussi l’équation caractéristique établira une relation entre les carrés, des coefficients k, qui caractérisent un mouvement simple isotrope, et qui, dans le cas où le mouvement se propage sans s’affaiblir, sont réciproquement proportionnels, d’une part, à l’épaisseur des ondes planes, d’autre part, à la durée des vibrations moléculaires. Ajoutons que cette équation caractéristique du 8e degré, par rapport à se décomposera immédiatement en deux équations du 4e degré, qui répondront, la première, à des mouvements simples à vibrations transversales, la seconde, à des mouvements simples à vibrations non-transveraales. Remarquons, enfin, que chaque mouvement simple pourra se propager en deux sens opposés auxquels correspondront deux valeurs de qui ne différeront que par le signe. Cela posé, aux quatre valeurs de que fourniront les deux équations du 4e degré, correspondront quatre mouvements simples, dont deux seulement. subsisteront si les molécules des deux corps viennent à disparaître. D'ailleurs ces deux derniers mouvements, qui offriront, l’un des vibrations transversales, l’autre des vibrations non-transversales, seront précisément ceux dont il faudra tenir compte pour déduire du principe de la continuité des mouvements dans l’éther les équations de condition relatives à la surface de séparation des deux corps.

Lorsque, dans les équations de condition ainsi obtenues,

  1. Pour plus d’exactitude nous substituons ici les mots non-transversales aux mots longitudinales, c’est-à-dire perpendiculaires à ces plans, qui se trouvaient dans le manuscrit.