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cipe de l’égalité des pressions intérieure et extérieure supportées par cette surface, dans le second cas, du principe de la continuité du mouvement dans l’éther. Ajoutons que les lois de la réflexion et de la réfraction des mouvements simples étant une fois trouvées avec les équations de condition relatives à ces mouvements et aux points. situés sur la surface de séparation des deux milieux, on pourra, eu égard aux notations que nous avons adoptées, étendre facilement ces équations de condition au cas où l’on eonsidérerait des mouvements infiniment petits quelconques. Pour y parvenir, il suffira ordinairement de remplacer, par des symboles de dérivation relatifs au temps et aux coordonnées, les coefficients par lesquels ces quatre variables se trouvent multipliées dans l’exponentielle imaginaire qui caractérise chaque mouvement simple.

L'expérience confirme l’exactitude des conclusions cidessus énoncées, et semble même démontrer que l’approximation à laquelle on arrive en opérant comme nous venons de le dire est très-considérable Car la plupart das lois remarquables découvertes par le calcul, et vérifiées par l’observation dans la physique mathématique, peuvent s’établir de cette manière, ainsi que je l’expliquerai plus en détail dans une série de mémoires qui suivront celui-ci.

Pour montrer une application de la méthode que je viens d’exposer à un exemple utile, concevons que l’on cherche les lois suivant lesquelles un rayon lumineux et simple est réfléchi et réfracté par la surface d’e séparation de deux corps isophanes dont les molécules sont réduites, avec celles de l’éther, à des points matériels. Alors, dans chaque mouv-ement simple, les vibrations moléculaires seront ou trans-