à déterminer les circonstances du mouvement de l’air comprimé dans le cylindre et celles du mouvement de l’eau dans le tuyau ascendant. Ce calcul présente de grandes difficultés et demanderait à être fondé sur des expériences positives, qui n’ont pu être faites ; mais on devra du moins à l’auteur d’avoir appelé le premier sur ce sujet l’attention des mécaniciens. Avantageusement connu depuis long-temps dans la carrière de l’enseignement mathématique, il a donné dans son Mémoire une preuve du zèle avec lequel il se livre à des recherches utiles, et, sous ce rapport, les commissaires ont trouvé qu’il méritait les encouragemens de l’Académie.
Les commissaires, adoptant les conclusions du rapport fait à l’Institut en 1800, ont dit les additions faites par que M. Saint-Far à son instrument, depuis cette époque, lui ont donné un nouveau degré de précision, et le rendent plus propre que les planchettes ordinaires à lever avec exactitude les plans topographiques et de détail ; mais, en même temps, ils ont témoigné la crainte que le prix auquel cet instrument s’élevera, lorsqu’on voudra lui donner le degré de précision que l’auteur est parvenu à donner au modèle qu’il a mis sous les yeux de l’Académie, n’en restreigne nécessairement les