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pourrait mettre dans le choix des deux fluides et dans les longueurs et elle fournirait une confirmation très-étendue de la théorie.

(47) Si l’on veut que la condensation soit nulle à l’extrémité du tube qui répond à on aura, dans le cas du tube ouvert à l’autre extrémité,

et dans le cas du tube fermé,

Dans cette hypothèse, on pourra fixer le ton le plus grave le tube peut rendre : ce ton répondra à la plus grande valeur de que l’on trouvera en cherchant la plus petite racine de l’une ou l’autre de ces équations, résolue par rapport à La série des autres tons que l’on peut produire, avec les deux mêmes fluides et les mêmes longueurs et en faisant varier l’embouchure et la manière de souffler, sera aussi déterminée, et elle répondra à la série des racines positives de ces équations ; mais nous répéterons ici ce que nous avons déja dit plusieurs fois, qu’on ne voit pas à priori la nécessité de cette hypothèse, et que ce serait à l’expérience seule à décider si elle a réellement lieu dans la pratique.

(48) On peut remplacer le second fluide élastique par un liquide tel que l’eau, par exemple : en la supposant un tant soit peu compressible, comme elle l’est effectivement dans la nature, les formules précédentes feront connaître les vibrations