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verre, les intensités de la lumière réfléchie à la première et à la seconde surface, different peu l’une de l’autre ; résultat qui s’accorde avec ce que ce que M. Arago a trouvé par l’expérience.

Si la seconde surface du verre était en contact avec l’eau, on aurait et, au moyen de la valeur genérale de il en résulterait

c’est-à-dire que la quantité de lumière réfléchie à cette surface, serait alors presque nulle ; ce qui paraît encore s’accorder avec l’expérience.

M. Arago a trouvé que, sous l’incidence perpendiculaire, il se réfléchit à la surface du mercure, environ la moitié de la lumière incidente ; faisant donc nous aurons, pour déterminer la valeur de relative à l’air et au mercure, l’équation

d’où l’on tire

Il est indifférent d’employer l’une ou l’autre de ces valeurs de en prenant la seconde, nous aurons, à-très-peu-près, Si donc la seconde surface du verre est en contact avec le mercure, la valeur de relative au verre et au mercure, sera et la quantité de lumière