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lumières se propageant dans le même milieu, leurs intensités seront mesurées par les quarrés des vîtesses et qui leur correspondent ; par conséquent, on aura

En supposant que l’air soit le milieu en contact avec la seconde surface du verre, et faisant la valeur de devient

d’où l’on conclut

Dans ce même cas, on aura, pour la vîtesse des molécules appartenantes à l’onde transmise du verre dans l’air,

par conséquent, si l’on appelle l’intensité de cette lumière transmise, et si on la compare à celle de la lumière incidente, on aura

où l’on voit que, sous l’incidence perpendiculaire, il existe entre la lumière incidente et la lumière transmise à travers le verre, ou tout autre milieu à faces parallèles, le même rapport qu’entre les quantités de lumière réfléchie à la première et à la seconde surface de ce milieu. En prenant on trouve en sorte que, relativement au