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Les deux milieux étant l’air et le verre, on aura, d’après Newton, il en résultera donc et, pour l’intensité de la lumière réfléchie à la surface du verre, à-peu-près Suivant Bouguer, cette intensité n’est que celle de la lumière directe étant toujours prise pour unité.

Il est à remarquer que le quarré de la vîtesse conserve la même valeur, soit que l’on fasse ou qu’on renverse ce rapport, et que l’on prenne L’observation de la quantité de lumière réfléchie n’est donc pas propre à décider si la vîtesse de la lumière augmente en passant de l’air dans un milieu plus dense, ainsi qu’on l’admet dans la théorie de l’émission ; ou si elle diminue, comme on le suppose dans la théorie des ondulations. Mais, dans la première théorie, cette quantité de lumière n’est aucunement liée aux vîtesses de propagation dans les différens milieux ; tandis que, dans la seconde, elle en dépend, comme on voit, d’une manière très - simple pour cette raison, l’accord du calcul et de l’observation, sur ce point, pourrait être une assez forte présomption en faveur du second systême, sur-tout si l’expérience était faite et comparée à la théorie, sur un grand nombre de substances réfléchissantes dans lesquelles le rapport du sinus d’incidence au sinus de réfraction fut connu.

(42) Nous considércrons encore la quantité de lumière réfléchie à la seconde surface du verre, toujours sous l’incidence perpendiculaire. Nous avons d’abord pour la vîtesse propre des molécules fluides, qui appartiennent à l’onde