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mouvement ; représentons par et les quantités analogues dans le second fluide ; et faisons et Les quantités étant supposées très-petites, comme dans le no 2, nous aurons

et désignant quatre fonctions arbitraires.

Il est évident que les valeurs de et doivent être constamment égales entre elles à la jonction des deux fluides, laquelle répond à uous aurons donc, pour toutes les valeurs positives de l’équation

Il faudra de plus qu’au même point, les forces élastiques des deux fluides demeurent égales pendant toute la durée du mouvement ; d’où il résultera une seconde équation qui s’obtient de la manière suivante.

Soient et l’élasticité et la densité naturelles du premier fluide ; dans l’état de mouvement, la densité devenant l’élasticité deviendrait abstraction faite du changement de température, dû à la variation de densité ; mais si l’on veut avoir égard à ce développement de chaleur, et qu’on le suppose proportionnel à l’accroissement de densité, l’élasticité, dans l’état de mouvement sera exprimée par ou, en négligeant le quarré de par étant ’un coëfficient constant et posi-