Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 2.djvu/540

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

du second ordre, est de la forme :

et étant les deux racines de l’équation

et et désignant deux quantités indépendantes de mais qui pourront dépendre de la quantité On peut aisément s’assurer, par les formules du no 31, que les valeurs de la fonction sont connues, d’après l’état initial du fluide, pour toutes les valeurs de la variable, comprises entre zéro et ou les valeurs de et sont donc censées données, et, par suite, celles de et lesquelles pourront servir à déterminer et en fonctions de Mais cette détermination serait inutile à l’objet que nous nous proposons ; il nous suffira de prouver que les puissances et deviennent à très-peu-près nulles, lorsque l’exposant est devenu un très-grand nombre.

Or, si l’on fait l’équation précédente devient :

et comme et sont des quantités positives, il s’ensuit que ne pourra pas être une quantité positive ; par conséquent, ne saurait avoir une valeur réelle, plus grande que l’unité. On prouvera semblablement que ne peut être négative et plus grande que l’unité, abstraction faite du signe. Si la quantité est infinie, l’équation qui détermine se reduit à et donne mais, pour toute autre valeur de on ne satisfait point à cette équation, au moyen de Ses racines réelles, lorsqu’elle en a, sont donc comprises