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quent pour toutes les valeurs de plus grandes que Comme la variable est toujours positive, il en résulte qu’on aura constamment les équations se réduiront donc à

leurs premiers membres sont les valeurs de et de qui répondent à on aura donc, à l’extrémité du premier cylindre, l’équation qui renferme le rapport qu’on voulait démontrer. Dans ce cas, la quantité que nous avons désignée par dans le no 18, serait égale à et ce serait cette valeur qu’il faudrait lui attribuer, si l’on voulait déterminer, par l’analyse du no 19, le mouvement du fluide dans le premier cylindre.

Si la base du second cylindre était infinie, la condensation serait nulle à l’extrémité du premier ; mais ce résultat tient à l’hypothèse du parallélisme des tranches hors du premier cylindre ; et l’on n’en doit rien conclure contre la supposition du no 12, relativement à un tube qui s’ouvre dans l’air libre.

(31) Rendons maintenant au second cylindre une longueur finie, et représentée par et supposons qu’on ait, à l’extrémité du tube qui répond à l’équation entre la condensation et la vîtesse du fluide ; étant une constante positive, qui sera très-grande, si le tube est fermé en ce point, et qu’on regardera comme très-petite, s’il s’agit d’un tube ouvert (no 18). Cette équation deviendra, en y substituant pour et leurs valeurs,