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pas de mouvement dans leurs plans. À la vérité, ce parallélisme des tranches ne saurait avoir lieu rigoureusement à la jonction des deux cylindres ; mais on fait abstraction de l’espèce d’entonnoir qui devra se former en ce point, et qui aura très-peu d’influence sur les oscillations du fluide entier, du moins lorsque les longueurs des deux cylindres seront beaucoup plus grandes que la différence entre leurs diamètres.

Nous rapporterons les distances des tranches fluides, dans les deux cylindres, à une même extrémité du tube ; nous appellerons premier cylindre, celui auquel appartient cette extrémité, et nous désignerons sa longueur par l’autre s’appellera second cylindre ; sa longueur sera et le rapport de sa base à celle du premier cylindre sera désigné par On représentera par et dans le premier cylindre, et par et dans le second, la vîtesse et la condensation de la tranche fluide qui répond à la distance au bout du temps lequel sera compté de l’origine du mouvement. Enfin désignera la vîtesse du son dans le fluide qui remplit les deux cylindres, et l’on fera Comme dans le no 2, les vîtesses et seront supposées très-petites par rapport à et les condensations et de très-petites fractions.

Cela posé, nous aurons

et indiquant des fonctions arbitraires.