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l’allée et le retour, dans chaque vibration de la première tranche, se font par des mouvemens semblables, de manière qu’on ait

il en sera de même des oscillations du fluide, soit par rapport aux vîtesses de ses molécules, soit par rapport à leurs variations de densité. Dans ce cas particulier, on fera voir, comme dans le no 9, au moyen des équations que la colonne fluide se partage, pendant son mouvement, en un nombre de parties égales et semblables, terminées alternativement par des ventres et des nœuds de vibrations ; toutefois il arrivera, à cause de la quantité qui n’est pas tout-à-fait nulle, que ni les condensations ni les vîtesses en ces points ne seront rigoureusement égales à zéro : elles seront seulement très-petites par rapport aux valeurs des et de relatives à d’autres points du tube.

(21) À l’extrémité du tube qui répond à il s’établit entre les valeurs de et de données par les équations le même rapport qu’à l’autre extrémité ; mais il est bon d’observer que ce rapport n’a pas la même signification au premier point qu’au second ; car la vîtesse de la première tranche fluide, dans le sens de la longueur du tube, étant et la quantité étant positive, il suit de ce rapport que cette tranche éprouvera une condensation, lorsqu’elle sera poussée en dedans du tube, et une dilatation quand elle sera poussée en dehors. Ce serait le contraire, dans l’hypothèse du no 12, si l’on supprimait la cause quelconque qui agit sur cette tranche, et que l’on abandonnât le fluide à lui-même ; on aurait alors en ce point le