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toujours très-petite relativement à la demi-longueur de l’onde sonore ; car, par hypothèse (no 2), les différentes valeurs de la fonction p, qui représentent les vitesses des molécules, d’où doivent être très-petites par rapport à la constante il résulte que cette intégrale sera aussi très-petite par rapport à la quantité

Pour simplifier la question, nous avons supposé que le mouvement du fluide était produit à l’une de ses extrémités ; mais si l’on faisait vibrer arbitrairement une tranche quelconque du fluide, et que le tube se prolongeât indéfiniment de part et d’autre de ce point, il faudrait considérer séparément chacune de ses deux parties, comme un tube dans lequel le mouvement se propagerait suivant les lois qu’on vient d’expliquer. Deux tranches fluides, prises à égales distances de part et d’autre de celle qui est directement ébranlée, éprouveraient en même temps des variations de densité égales et de signes contraires ; il en serait de même à l’égard de leurs vitesses, et l’une de ces tranches se rapprocherait de l’origine du mouvement, tandis que l’autre s’en éloignerait.

(16) La longueur du tube étant infinie, on peut supposer qu’au lieu d’un simple mouvement d’oscillations, la première tranche ait reçu un mouvement progressif suivant cette longueur, pourvu toutefois que sa vîtesse soit toujours très-petite par rapport à la vîtesse La fonction continuant de représenter cette vitesse de la première tranche, les équations détermineront, comme précédemment, la vîtésse et la condensation d’une tranche quelconque, à partir de l’instant où elle commence à s’ébranler ; et cet instant sera celui qui répond à la distance de cette tranche et le temps