Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 2.djvu/496

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

§ II.
Nouvelle manière d’envisager la question du mouvement des
fluides élastiques dans les tubes cylindriques
.

(14) Dans ce second paragraphe, nous conserverons toutes les notations employées dans le premier ; nous compterons le terme t de l’origine du mouvement, et les distances à partir de l’extrémité du tube, où nous regardons la vitesse du fluide, d’après ce qui vient d’être dit dans le no précédent, comme donnée arbitrairement en fonction de laquelle extrémité est l’embouchure dans les iustrumens à vent : nous appellerons en général, première tranche fluide, celle qui répond à cette extrémité du tube.

Considérons, en premier lieu, le cas d’un tube indéfiniment prolongé ; et supposons que le fluide qu’il renferme soit d’abord à l’état de repos, sans condensation ni dilatation dans toute son étendue. On aura alors, pour toutes les tranches fluides, quand d’où il résulte, d’après les équations du no 2, pour toutes les valeurs positives de donc, puisque ou est une variable positive, on aura toujours ce qui réduit ces mêmes équations à

Désignons maintenant par la vitesse de la première tranche fluide, au bout du temps en sorte que indique une fonction donnée, pour toutes les valeurs positives de la variable. Nous aurons pour ce qui donne Tant que surpasse on a mais si l’on