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est toujours une quantité positive ; si donc on considère un point du fluide pris hors de l’ébranlement primitif, et situé, pour fixer les idées, du côté des positives, on aura toujours et par conséquent

ce qui réduit les équations à

Or, voici les conséquences qui se déduisent immédiatement de l’inspection de ces valeurs de et

Tant qu’on aura les fonctions et seront nulles, et, par suite, les quantités et elles cesseront de l’être à l’instant où l’on aura puis elles redeviendront égales à zéro, quand on aura Ainsi l’ébranlement des tranches situées du côté des positives, commence quand il dure depuis jusqu’à ou pendant un intervalle de temps égal et la portion de fluide ébranlée à-la-fois, est comprise depuis jusqu’à de manière que sa longueur est comme celle de l’ébranlement primitif. On aurait des résultats semblables relativement aux tranches fluides, situées du côté des négatives : dans les deux sens, le son, ou l’ébranlement qui le produit, se propage avec une vitesse constante, égale à et indépendante de l’étendue et de la nature de l’ébranlement primitif. Nous renverrons au Mémoire sur la théorie du son[1], déja cité, l’examen

  1. Pages 360 et suivantes.