Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 2.djvu/48

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Géminus et Cléomède ; sur les annales chinoises, Gaubil, et les recherches asiatiques de la société de Calcutta ; sur l’arithmétique indienne de Planude, le Lilawati et le Bija ganita, productions indiennes du douzième siècle. On a recueilli soigneusement tout ce qui concerne l’astronomie dans Hérodote, Diodore, Diogène-Laërce, Euclide, Archimède, Théodose, Ménélaus, Strabon, Cicéron, Sénèque et Pline ; dans Censorinus, Macrobe, Simplicius, Sextus-Empiricus, Martianus-Capella, Cassiodore et Bède. On a rapporté les vers d’Homère, d’Hésiode, de Virgile, d’Horace et de Manilius, d’Ovide, de Lucain et de Claudien.

Le premier volume, qui contient toutes ces notices, et d’autres qu’il serait trop long de citer, n’offre encore que des notions éparses. On a réservé pour le second l’extrait des ouvrages de Ptolémée et de son commentateur Théon, qui seuls pouvaient fournir un traité méthodique et complet de l’astronomie des Grecs. Pour en faciliter l’intelligence, on l’a fait précéder d’un Traité de l’arithmétique des Grecs, de leur trigonométrie rectiligne et sphérique, et de leurs tables des cordes qui leur donnaient, par un travail beaucoup plus long, mais avec la même exactitude, tout ce que nous pouvons tirer de nos tables logarithmiques des sinus et des tangentes. Outre l’idée exacte et fondamentale de la réfraction astronomique, l’optique de Ptolémée offre des expériences curieuses sur la réfraction dans l’eau et dans le verre. Son analemme offre la première idée des sinus et des sinus verses substitués depuis aux cordes avec tant d’avantage par Albategir-s. On y trouve un traité complet de la gnomonique des Grecs, que Montucla croyait entièrement perdue. Les cadrans d’Athènes sont une application bien curieuse et tou-