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Si la montagne était assez près de l’arc mesuré, pour que la moitié de cet arc fût une partie sensible de sa distance ; alors il faudrait, dans l’expression de l’effet de la montagne, changer en et l’intégrer ; ce qui donne

la constante devant être déterminée par la condition que cette fonction soit nulle à la première extrémité de l’arc mesuré. Si la montagne est dans la direction du méridien, cette fonction devient


et étant les latitudes des deux extrémités de l’arc mesuré dont le milieu a pour latitude. Lorsque et sont de petits arcs, cette fonction se réduit à-peu-près à

cette quantité exprime d’une manière fort approchée, l’action de la montagne, lorsqu’elle devient sensible.

Nous n’avons considéré jusqu’ici que l’action directe de la montagne ; mais elle a sur la mesure du degré, une action indirecte, en changeant la figure de la mer, qui, par-là, change la figure de l’atmosphère supposée. Nous allons faire voir que l’effet de cette action indirecte est insensible.

L’équation du no I donne, pour la variation de due à l’action de la montagne,