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partie supérieure d’une montagne dont les dimensions horizontales sont beaucoup plus grandes que sa hauteur ; ce qui est à-peu-près conforme à la nature. Si l’on conçoit une série de couches circulaires horizontales et disposées de manière que leurs centres soient sur une même verticale, et que l’on place Quito au centre de la tranche supérieure ; en nommant la densité de ces couches ; le rayon de l’une d’elles, dont est la distance de son centre à Quito ; la somme des molécules de cette couche, divisées par leurs distances à Quito, sera

étant supposé fort grand relativement à cette fonction se réduit à-fort-peu-près, à

elle reste donc toujours très-petite, si, comme on doit le supposer ici, est une petite fraction du rayon terrestre ; elle n’apporte ainsi qu’un terme insensible dans l’équation de l’équilibre de l’atmosphère, et par conséquent la somme de ces fonctions ne produit aucun changement sensible dans la valeur de Il n’en est pas de même de la pesanteur L’attraction de la couche que nous venons de considérer, produit un accroissement égal à la différentielle de la fonction précédente prise par rapport à et divisée par et par conséquent égale à ainsi, par l’attraction de la montagne, cet accroissement sera étant la hauteur de la montagne, hauteur toujours égale à puisque n’est point altéré sensiblement par cette attraction. La pesanteur sera donc augmentée de la quantité,