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riations de la profondeur de la mer sont donc du même ordre que les élévations des grands plateaux des continens au-dessus de son niveau ; élévations dont les plus grandes n’excèdent pas deux mille mètres, et dont la moyenne ne surpasse pas mille mètres. Cela joint au peu de densité de la mer, rend la valeur de presque insensible. La comparaison des deux valeurs de donne

mais on sent combien les erreurs des observations et des expériences répandent d’incertitude sur cette valeur.


Les mesures des degrés des méridiens, réduites au niveau de la mer, ou de l’atmosphère supposée, nous offrent un troisième moyen pour obtenir L’équation donne

Les mesures des degrés s’écartent peu de la figure d’un ellipsoide de révolution : elles présentent cependant des anomalies plus grandes que les longueurs du pendule ; ce qui tient, en partie, aux crreurs dont les observations d’amplitude des arcs mesures sont susceptibles, et qui sont beaucoup plus considérables, relativement à l’arc mesuré, que les erreurs des expériences du pendule ; et en partie à ce que les petites irrégularités de la terre affectent plus les degrés que les longueurs du pendule, comme je l’ai fait voir dans le troisième livre de la Mécanique céleste. Mais lorsque