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l’identité de cette comète avec celle de 1770, c’est donc uniquement pour prendre date que l’auteur a présenté cette note à l’Académie (le 22 décembre 1817). Nous y ajouterons les élémens de la parabole de Pingré.

Périhélie, 242° 17’; nœud, 74° 23’; inclinaison, 11° 8′ 4″ dist. périhélie, 0.33274.

Passage au périhélie 22 avril 20h 56’.

Pingré fit lui-même des changemens considérables à ces élémens, en sorte que les diverses paraboles n’ont presque rien de commun. L’ellipse de M. Burckhardt a une ressemblance remarquable avec celle de la fameuse comète de 1770. C’est celle du demi-grand axe, et conséquemment du temps de la révolution ; le reste est fort différent, sur-tout l’inclinaison et le lien du noeud ; mais on soupçonne, en effet, que la comète de 1770 est sujette à de grandes altérations qui même l’ont empêchée de se remontrer, quoiqu’elle ait dû revenir deja plusieurs fois. On ne pourra donc, sans des calculs immenses, parvenir à rendre l’identité probable ; et quand on lit dans la cométographie le détail des observations de La Nux, on regrette vivement d’y trouver si peu de précision et si peu de garantie pour des recherches si délicates. Pingré fait remarquer que l’erreur des observations a dû affecter principalement les latitudes, et ce sont les latitudes qui s’écartent le plus des diverses paraboles essayées jusqu’ici. Cependant Pingré convient en finissant que les observations de La Nux ont réellement servi à donner une orbite moins inexacte, quoiqu’il y soupçonne des erreurs assez graves qui tiennent au défaut des instrumens. au défaut des instrumens. « Si pourtant quelqu’un plus heureux ou plus habile pouvait extraire de