facteurs réels du second degré, par le même.
Ces recherches d’analyse pure ne sont guère susceptibles d’extrait, nous sommes obligés de renvoyer aux Mémoires.
Cette comète fut observée à Paris pendant cinq jours, du 8 au 13 avril. Alors elle se perdit dans les rayons du soleil : elle reparut le matin après son passage au périhélie ; mais sa position en rendit l’observation impossible. La Nux, correspondant de l’Académie, l’observa à l’île de Bourbon, depuis le 29 avril jusqu’au 13 mai. Pingré, après des calculs immenses, ne put représenter les observations qu’à deux degrés près. M. Burckhardt ne fut pas plus heureux lorsqu’il s’occupa de cette comète en 1816 ; il fut dès-lors persuadé qu’une ellipse pourrait seule satisfaire aux observations. L’embarras était de trouver cette ellipse ; car aucune des méthodes d’approximation ne pouvait s’y appliquer, vu la distribution particulière des observations. Cependant, après de nouvelles recherches, M. Burckhardt est arrivé à l’ellipse suivante :
Périhélie, 249° 45’; noeud, 76° 33’; inclinaison, 8° 10’; excentricité, 0.874 ; demi-axe, 3.1495 ; révolution, 5.58936. Passage au périhélie, 26,5367 avril (environ 13h).
M. Burckhardt nous avertit que cette ellipse n’est qu’une première approximation ; mais les recherches ultérieures exigeront beaucoup de temps, sur-tout si l’on veut constater
