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Lignes horaires des cadrans antiques.

On n’avait que des idées très - confuses, et même fort inexactes, sur la nature de ces lignes, que tous les gnomonistes anciens ont toujours supposées parfaitement droites. M. Cadell, dans les Transactions philosophiques d’Edimbourg, a donné l’équation de ces courbes, et il en a explique les principales propriétés ; mais son travail, purement théorique, laissait indécises plusieurs questions qui intéressent spécialement la pratique. Son Mémoire nous a donné l’occasion de chercher la raison qui fait que ces lignes ne sont ni aussi simples qu’on l’avait cru généralement, ni aussi bizarres que l’a dit Montucla. Nous avons voulu savoir quelle était l’erreur commise par les anciens, en les supposant parfaitement droites. Il est résulté de ces recherches, qu’à l’exception de quelques cas rares, qui ne s’étaient jamais rencontrés, et dans lesquels ce genre de cadran devient inutile et presque inexécutable, les anciens ont eu raison de faire leurs lignes droites, puisque l’erreur, dans aucun cas, n’atteignait une minute ; précision que jamais, et sur-tout dans ces temps anciens, on n’a cherchée dans un cadran solaire ; enfin que jamais il n’y avait aucune erreur dans la ligne de midi.

Méthode pour régler une pendule sur le temps vrai, au
moyen du cercle répétiteur
.

Le cercle de Borda qui procure des avantages si importans et si peu contestés par la répétition des angles, a cependant l’inconvénient réel de ne pouvoir donner directement la