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Celle des termes du 5e ordre ne va guère qu’à 2", et aucun ne monte à 0",75.

Celle des termes du 4e ordre ne va guère qu’à 7", dont le plus fort n’est pas de 3".

Les termes du 3e ordre sont plus nombreux, et forment une somme de 11 environ, mais de signes différens, et dont aucun n’est de 3".

Les termes du 2e ordre sont au nombre de 4 ; la somme ne passe guère 1", et le plus fort ne va pas à o”,6.

M. Burckhardt donne encore quelques remarques sur plusieurs étoiles ; remarques qu’il a faites à l’occasion d’un grand travail sur les étoiles perdues, dont il dresse un catalogue qui l’occupe depuis plusieurs années.

Nous extrairons avec la même briéveté quelques Mémoires d’astronomie lus à l’Académie.

Problème de Képler.

Les calculateurs géomètres aiment peu les méthodes indirectes. Pour les satisfaire, nous avions donné deux méthodes différentes, pour trouver l’anomalie vraie par l’anomalie moyenne. Ces formules ne pouvaient être qu’approximatives, mais elles étaient toujours plus que suffisantes pour toutes les planètes connues. M. Robertson a cherché des séries qui pussent convenir à toutes les comètes. Il s’était arrêté aux quatrièmes puissances de la variable ; ce qui pouvait suffire, en effet, dans quelques circonstances assez rares. Mais, dans le plus grand nombre des cas, l’erreur devenait très-sensible. Nous avons voulu voir si, en conduisant cette sorte de série jusqu’à la neuvième puissance, on ne pour-