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Sa THÉORIE OES EFFETS MECANIQUES

D’ailleurs on n’aura plus ici simplement la condition OU

;= O’iî, mais bien cette autre relation :

OU = O’u ± kfiw,

qui, avec les trois précédentes, suffira encore pour déterminer les vitesses d’écoulement U, u »’ ; les dépenses OU, O’u !, J>oi’, ainsi que la pression inconnue^’ ; le signe inférieur de k, ow se rapportant toujours au cas de l’asi^iration. D’après cela, on n’éprouvera aucune difficulté à établir l’équation relative îi l’effet utile de la roue, si l’on observe, comme on vient de le faire pour établir l’avant-dernière des équations ci-dessus : i° qu’il n’y a pas lieu, dans le cas présent, à tenir comj^te de l’influence de la force vive ?««■% qui est entièrement perdue pour cet effet, puisque sa direction est perpendiculaire à celle du mouvement de la roue ; 2° qu’on doit seulement avoir égard à l’accroissement ou à la diminution subis, selon les cas, par la dépense qui se fait au travers des orifices d’évacuation O’ de cette roue.

Toutefois, les résultats auxquels on sera ainsi conduit seront fort compliqués, puisqu’ils dépendront, en général, d’équations d’un degré élevé, et ne pourront être obtenus, dans chaque circonstance, que par la méthode des approximations successives.

Lors([ue la turbine se trouve divisée, par un diaphragme, une couronne intermédiaire, en deux parties dont la plus basse a pour hauteur e, et que le fluide, animé de la vitesse U, afflue du réservoir sous une épaisseur e ou ke qui surpasse é, les choses restent à peu près dans l’état où on vient de les considérer ; mais il new est plus ainsi lors(jue l’inverse a lieu, et les équations relatives au mouvement du liquide comme

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