Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 17.djvu/228

Cette page n’a pas encore été corrigée

3o THÉORIE DES EFFETS MECANIQtlES

relatifs aux levées de vanne de o^joS et o^ay, qui montrent, d’ailleurs, que le terme w’ (R" — R’O, dû à la forcccentrifiige, exerce, en réalité, une influence bien moindre pour ks petit* que pour les grands orifices. Mais, je le répète, de pareilles différences n’ont rien qui doive surprendre, puisque, indépendamment des résistances passives auxquelles la turbine se trouve soumise quand elle est noyée dans l’ean du bief inférieur, le mouvement du liquide y éprouve diverses modifications dont on a négligé la considération dans ce qui précède, quoiqu’il ne soit nullement impossible d’y avoir égard dans l’élablissement des formules.

En effet, nous avons jusqu’ici admis que l’intervalle compris entre le réservoir et la roué, ne communique avec le milieu ambiant que par les conduites formées par les aubes de cette roue. Dans le fait, cet intervalle est entièrement séparé du fluide extérieur par la couronne qui sei’t de fond à la turbine, et qui se prolonge jusqu’à son axe vertical, sans aucun jeu appréciable ; mais il n’en est pas ainsi de la couronne supérieure, qui laisse entre elle et le réservoir un espace annulaire par lequel le fluide peut s’échapper ou être introduit, selon que la pression p surpasse la pression extérieure p + nA’, ou en est, au contraire, surpassée ; circonstance qui altère nécessairement d’autant plus les effets, que la lame d’eau affluente a moins d’épaisseur, et que la vitesse angulaire est elle-même plus grande.

Nommant / la largeur horizontale du jeu dont il s’agit ; o=: atiR’y, l’aire du vide qu’il forme autour du réservoir cylindrique de la turbine ; (ï-, la vitesse avec laquelle le liquide tend, en général, à franchir ce vide, soit du dehors au dedans, s’il y a aspiration ou que la pression^y’.se trouve être inférienne