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aS THÉORIE DES EFFETS MECANIQUES

aux résultats de l’expérience, que l’effet utile, qui ne saurait ici atteindre le maxiniuin absolu, peut non-seulement s’en approcher de très-près, mais, de plus, qu’il n’éprouve que de très-faibles variations pour des vitesses qui s’écartent notablement de celle du maximum relatif.

Néanmoins, en consultant la dernière colonne de ce tableau, on verra que le rapport des effets y décroît, avec le nombre des révolutions de la roue, d’une manière beaucoup plus rapide que ne l’indiquent les résultats du calcul ; et ceci tient encore, sans aucun doute, à la grande influence qu’acquièrent alors les résistances passives et autres causes de déperdition inhérentes au mouvement de la turbine, qui, pour le cas dont il s’agit, se trouvait noyée dans l’eau du bief inférieur.

Pour se convaincre encore plus de l’accord des formules et de l’expérience, il n’y a qu’à jeter les yeux sur le tableau de la page 34 du mémoire cité, qui concerne les ouvertures de Tanne de o’^og de hauteur seulement : on y verra le rapport maximum des effets descendre au-dessous de 0,53. Or, il est aisé d’apercevoir encore que nos formules marchent dans le même sens, quoiqu’elles fournissent toujours, en raison des causes signalées, des nombres sensiblement supérieurs à ceux de l’expérience (i).

Enfui, M. Morin ayant aussi fait sur la turbine de Miilbacli

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(i) En supposant, en effet, le rapport — des orifices, réduit à la moiti

de la valeur qu’on lui a attribuée ci-dessus, on trouve que le maximum "’■•jnjTTî «levient o, :)9 environ, et le nombre de tours correspondant, 48 ;

a peu près comme l’indique l’expérience.